Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 08:29

Mercredi 17 Juillet

 

    Entraînement Kung Fu avec Maître Chen. Ca ne rigole pas : il nous montre ce que peuvent produire les mouvements de Tai Chi en accéléré ... Devinez ce que cela donne et  essayez ensuite de jouer aux analyses comparatives avec d'autres arts martiaux, ce qui est, à mon sens, une démarche peu productive.

 

    On a presque fini le "Talou" (la totalité de l'enchaînement).

 

    Le soir, comme cela nous a été fortement suggéré par l'organisateur polynésien du voyage  ( appelons-le avec humour Picsou ) , nous invitons le Maître à dîner. Les choses sont bien étudiées: il s'agit d'une salle de restaurant privée comme il en existe tant dans les restaurants chinois. La table est ronde mais de drôles de "chevaliers" se trouvent là attablés! La présence de Picsou et de sa compagne, "Mamie", cassent l'ambiance. 

 

    Nous ne sommes pas libres de nos questions. J'apprends quand même que le gros de l'armée chinoise, de la police nationale et privée vient se former ici... Adieu le mythe des gentils moines Shaolin reclus dans leur forêt pour apprendre des techniques de défense extérieures et intérieures et mieux se prémunir sur les routes dangereuses de la Réalisation itinérante... 

 

   Picsou est quelque peu euphorique ou mégalomaniaque: les adhésions à son club polynésiens ont plu pendant ces vacances; il veut créer un "centre culturel"... Est-il amoureux de la culture comme peut l'être Bertrand, quand il ne décide pas volontairement , dans sa "grande sagesse", de ne "lire que les images",  j'en doute... Picsou et Bertrand sont comme les deux faces d'une pièce de monnaie : face: la face, la superficialité; pile: l'énergie, l'essence, l'intériorité profonde que l'on peut sonder...

 

  Nous sommes pris en photo: Cathy et moi encadrons opportunément le maître... Cathy est une belle et grande blonde aux yeux clairs et pétillant d'intelligence... Où sont passés les clichés  ?

 

( à suivre)

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 16:04

Mardi 16 Juillet

 

    Ascension vers la "Dharma Cave".

 

    Nous l'avons faite - et réussie - avec Sabrina, Lani, Bertrand, Mariana et moi. Levés très tôt, avant les entraînements du matin, nous avons pu voir les vrais "échauffements" des shaolins: sous les ordres militaires de leur instructeur, les "moines" rampaient et gravissaient tels des planches à roulettes les marches irrégulières qui mènent à la grotte. Ils effectuaient des allers retours, fourmis géantes dociles habiles et ouvrières... en bataillons bien rangées. Un spectacle plus impressionnatnt que ce que l'on peut voir sur scène...

 

    Une grande émotion nous a saisis Bertrand et moi devant la grotte où Boddhidharma aurait médité si longtemps.

 

    Au sommet de la montagne, dure à gravir, l'imposante statue de Bouddha et un kiosque où on a pu comtempler le paysage à 360° à la ronde. Et je me mets à chanter des mantras tibétains, un clin d'oeil malicieux de celle qui se voudrait Vajrayana mais qui fait parfois une bien piètre disciple...

 

   Les entraînements se succèdent matin et soir. C'est de plus en plus dur.

 

    Attrait de la phamacopée chinoise oblige, je commande une bouteille d'essence osthéopatique pour Nasser.

 

    Il ne se passe pas une journée sans que je ne pense à lui et à ses enfants. L'échéance de Juillet 2003 me fait peur. La perspective de vivre ensemble et de se quitter "en bons amis" après, comme il me l'a dit, ne m'enchante guère. parfois je doute et me demande si Nasser n'est pas fataliste - ou opportuniste - au point de se prendre une compagne suffisamment saine et apte à combler ses désirs d'homme et ses aspirations de père pour une année seulement. Quand ce doute me quittera-t-il?

 

   Je doute d'autant plus que j'ai la fâcheuse habitude de tomber amoureuse de l'Impossible. La première fois, je me suis mortifiée jusqu'aus seuil de la folie d'avoir aimé un homme marié... La deuxième fois, je me suis censurée... Trop peur du gouffre... et de mes failles. Mes rêves restent suspendus à des lèvres chéries...

 

   On a fait une trouvaille: une boîte à musique en forme de radio miniature qui chante des mantras bouddhiques en boucle: "AAAamiitAAABA " "AAAamiitAABA", "AAAamiitAAABA", "AAAamiitAABA" !  C'est trop amusant! je vais m'en procurer un stock pour taquiner mes proches à mon retour.

 

 

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 15:44

Lundi 15 Juillet

 

    Levées à 05h30, Mariana et moi pratiquons sur l'herbe et apprécions cet entraînement matinal à deux. Gestes délicats et lents qui s'harmonisent avec l'aube...

   

    Font suite nos entraînements habituels.

 

    Après le déjeuner, je prends le temps de penser aux cadeaux en vente  au fond du restaurant. Des cartes postales, l'équivalent de 2 Kimonos (comment dit-on en chinois?), le tout pour 55 dollars US. On aime les dollars en Chine ... J'aimerais ramener des estampes. Peut-être aussi devrais-je acheter un couteau à cran d'arrêt pour mon père, ce fondu jamais vraiment guéri de l'Indochine... Une chinoiserie qui lui plairait sans doute!

 

    Je me sens en forme, même pas de sieste à l'horizon. J'apprécie simplement le calme du petit jardin du Wushu Hôtel où nous avons pratiqué hier après-midi, au milieu des touristes chinois qui nous prenaient en photo! Il fallait rester sacrément concentré pour ne pas se sentir gêné ou destabilisé.

 

    Nos sacs étaient tous rassemblés sur une table. A un moment donné, alors que nous évoluions plus loin, des gens se sont massés de plus en plus nombreux autour de la table en question. Maître Chen leur a demandé de s'écarter pour nous laisser prendre notre pause: une manière habile de veiller au grain car, en l'occurrence, nous portions dans nos toute notre "fortune" et nos papiers importants. Qui plus est, Bertrand m'a confié son passeport et son billet d'avion: une autre manière habile de me témoigner une confiance absolue. Ce geste me touche, certes mais la responsabilité est lourde pour une bipolaire qui doute souvent d'elle-même!

 

   Le soir, dîner en "ville". Edmond, notre guide veut nous offrir du "Poisson à la Bière", un plat qu'il va préparer lui-même dans une des échoppes qui donne sur le trottoir, balayé de poussière et du bruit permanent de la circulation.Maria, cathy, Vaitiare, Tania, Mariane, Bertrand et moi partageons un vrai moment de bonheur. C'est encore Bertrand, décidément, Un Grand Seigneur, qui règle au moins les tournées de bières chinoises. Ambiance de rue nocture...

 

    On va se coucher tôt car demain c'est l'ascension de la montagne ou trône Boddhidharma ...

Partager cet article
Repost0
6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 12:04

"La Frayeur de Mariana"

 

    En ce Dimanche 14 Juillet, Mariana est partie seule au "village". Elle a passé sans problème le portail d'entrée de l'hôtel, qui ouvre aussi sur la route du Temple Shaolin, Haut Lieu touristique et mercantile hélas!...

 

    Quelle déconvenue, de retour de son escapade: elle s'est vue refouler par les gardiens du portail qui n'ont rien voulu entendre évidemment! Très vite, elle a été encerclée par de nombreux badauds et touristes chinois, la pressant de plus en plus. On comprend sa frayeur!

 

    Elle a dû s'écarter de la foule pour sortir 43 yuans et payer un "pass d'entrée" qui permet la visite du temple et tutti quanti...

 

    Elle a donc payé 43 yuans pour marcher 10 mètres, les 10 mètres qui lui permettaient de réintégrer le "Wushu Hôtel", à pieds!

 

    Fort de... thé , Non?

 

    Elle en a été quitte pour un beau moment de panique...

 

    En tout cas, ne me parlez pas de communisme chinois; depuis le début vous aurez remarqué que le mercantilisme et le capitalisme outranciers règnent en maître sur l'antique continent du "Petit livre rouge"  devenu le nouveau continent du "Grand livre Sonnant et Trébuchant sans couleur et sans odeur"...

 

(à suivre)

Partager cet article
Repost0
6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 16:59

    J'ai l'impression très nette que les Shaolins sont sous haute surveillance. C'est le bureau du tourisme, donc le gouvernement chinois, qui gère tout cela.

    Au début, nous sommes systématiquement suivis par un chinois qui prend des photos à l'occasion (comme au passage de la douane) et qui serait l'intermédiaire entre notre guide et les infrastructures du lieu... No comment.

 

    Même au temple Shaolin, quand j'ai fait une prière bouddhiste, le vieux moine qui chantait semblait être contrôlé par un homme à sa gauche, en civil, qui gérait la partie financière. J'ai donc fait un don de 100 Yan  au "temple", très fortement guidée par cet homme à la physionomie convaincante, dans le choix de la somme à verser!

   

    Les militaires en civil doivent être très nombreux pour observer les étrangers que nous sommes. Nous nous trouvons d'ailleurs dans un lieu réservé - quel privilège ?! - aux étrangers (on ne mélange pas les fourchettes et les baguettes!).

 

    Pour les entraînements, on a dû acheter - les tee-shirts : 20 yuan

                                                                                  - les tennis 16 yuan

    Le même tee-shirt ou presque - et mieux imprimé -  vaudra  10 yuan dans une échoppe.

 

    Sinon, on commence à marchander dans les boutiques. Mais ce qu'on vend est vraiment peu attractif, c'est trop piège à touristes.

 

 

Samedi 13 Juillet   Le stage débute

 

    Les échauffements sont bons, assez difficiles.

 

    Le cours de Tai Chi, assuré par maître CHEN est très intéressant. On en sort enthousiasmé le matin. L'après-midi, c'est aussi bien. On ressent là une des sources ou La source des Arts Martiaux.

 

    Le soir, on dîne en ville sur le trottoir au milieu des klaxons, de la poussière, des bruits divers et variés. C'est Bertrand qui nous a invités, toujours aussi généreux. Il ne doit pas être dupe cepandant et doit voir, malgré sa myopie, quels sont les profiteurs car il y en a... Il est sans nul doute au-dessus de cela.

 

    Au fait, dans l'après-midi, j'ai acheté des pêches et j'ai réussi à subtiliser 1 kg de pêches ! J'ai acheté 1kg de pêches - succulentes - Mariana a pris mon sachet pendant que je réglais et s'est engouffrée dans la boutique. Au momment de partir, j'ai saisi un sachet de pêches à l'extérieur en croyant que c'était le mien... Au final, 2 kg au lieu d'1, payés sans doute déjà trop cher mais arnaquer des chinois sans le vouloir, il faut le faire!

 

    Puis vient... "La nuit du Rat" . Nous sommes réveillées à 3h00 du matin pars des grincements... L'esprit de Lao Tseu dans les meubles ? Non un rat énorme qui visite la chambre et continue de ronger tranquillement le bois du meuble central... Le trio des petites françaises délicates et pas très courageuses demande à changer de chambre avec insistance!

 

Dimanche 14 Juillet

 

    On se fout de la commémoration française: on s'entraîne. Je ne décrirai pas les pratiques... Faîtes le voyage si ça vous tente. Je dirai juste que les tee-shirts sont bien trempés de sueur, matin et soir. Et ce qu'on nous fait faire, c'est de la relaxation comparé au véritable exercice! Réservé aux chinois...

 

(à suivre)

 

 

Partager cet article
Repost0
5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 15:48

    On dort cepedant bien, fatigués mais heureux tout de même.

    L'humour sauve. Le noyau de pêche découvert au pied d'un lit est certainement celui d'un grand maître spécialisé dans les projections buccales. L'empreinte de pas au plafond est peut-être celle de Jackie Chan, venu s'entraîner ici!

    Le dîner au restaurant a été correct. Evidemment des stands proposent des babioles aux touristes à l'entrée, comme à l'intérieur de l'édifice.

 

    Le vendredi 12 Juillet. Journée de visites.

 

    La visite du temple Shaolin vaut vraiment le coup. Il faut cependant faire abstraction - et c'est difficile- du mercantilisme ambiant. On paye pour jouer au Gong .

 

    3 coups : justice et intelligence

    6 coups : santé

    9 coups : pouvoir, richesse

 

    Je vous laisse apprécier la gradation...

 

    J'aime l'histoire du "temple de la neige debout", racontée par le guide Edmond. En passant devant des stèles gigantesques, je pense à Victor Ségalen...

 

    La forêt des tours ou "stupas"? est aussi impressionnante. Mon ami aïkidoka achète un criquet géant et le donne aux enfants pour le libérer plus tard. Ce geste me touche. Dans un geste furtif, il dépose aussi un "penu" polynésien au pied d'un des stupas qui lui plaît, histoire de brouiller les pistes archéologiques des siècles futurs. C'est un homme un peu excentrique, juste ce qu'il faut pour être apprécié de beaucoup d'entre nous et très estimé de la folle que je suis.

   

   La démonstration d'arts martiaux est toujours aussi impressionnante. J'avais déjà assisté au spectacle à Tahiti, mais voir évoluer ces experts dans leur milieu, dans une salle au parquet défoncé par les entraînements, est très émouvant.

 

   L'après-midi, promenade avec B. et évocation du poète Li Pai, Un grand Classique de Chine.

   J'aime bien m'entretenir avec Bertand parce qu'il est cultivé et fin. Cela change de personnes du groupes qui ne semblent pas inspirées par "la spiritualité" des lieux, c'est le moins que l'on puisse dire. Business is Business : on achète une casquette 1000 FCP pour l'offrir à un moine ensuite.

 

    A l'hôtel, on ne peut changer 1 billet de Yuan en petites coupures : on est obligé de la casser en achetant un produit quelconque. C'en est presque écoeurant.

 

   Et oh! Merveille! Au troisième étage de l'établissement, il y a une boîte de nuit !  Vive confucius ??? Vive le Tao ???

Vivent les "Pêpêtes" !!!

 

(à suivre)

Partager cet article
Repost0
21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 16:25

Le  11 Juillet 2002   Du train au pays des Shaolins

 

    Levée vers 6 heures après un sommeil correct, sauf que de temps en temps je me cognais au plafond -occupation de la couchette supérieure oblige-. Tout le monde cohabite bien.

    Notre nouveau guide, Edmond, comme Edmond Dantès, nous a rejoint dans le train. Chaque guide se voit attribuer un prénom français pour nous éviter sans doute d'écorcher leur prénom chinois!

    Arrivés à Zhengzhou, nous sommes surpris des regards de la population qui s'attroupe pour nous dévisager, intriguée. Ah! Montesquieu, "comment peut-on être français ?"

    Nous déjeunons - fort bien - dans un luxueux hôtel stalinien qui fait face à la gare.

    Certainement l'hôtel qui accueuille des officiels venant régulièrement s'entraîner chez les Shaolins, donc des membres de la police et de l'armée.

    Une jeune pianiste, en robe de princesse nylone, bouffante et rose bonbon, égrène des standards: "La paloma", "O sole mio", "Mon beau sapin" . légèrement anachronique et incongru mais touchant car il semble qu'elle n'ait jamais été applaudie avec un tel enthousiasme.

    Puis nous prenons le bus pour la contrée des moines guerriers. 3 heures de route où nous découvrons la Chine profonde: pauvreté, poussière, délabrement, travail et saleté.

    Les gens sourient peu, c'est le moins que l'on puissent dire... De tout manière le sourire est signe d'embarras en Chine.

    L'arrivée à Shaolin-city est impressionnante: des écoles monumentales de kung-fu poussent comme des champignons.

    Tout est poussière en raison des travaux en cours.

    La chaleur est sèche mais supportable.

    L'hôtel où nous allons séjourner mériterait des pages de commentaire.

    Première chambre attribuée: la 105.

    La chaleur est toujours présente, avec une forte odeur de moisissure en plus.

    La pièce est au rez-de-chaussée. Sombre. cela vaut peut-être mieux vu la crasse et la poussière qu'on arrive à distinguer! La fenêtre grillagée et toujours poussièreuse donne sur ... un mur.

    Les sanitaires sont dans un état à faire fuir le plus "zen" des bouddhistes occidentaux.

    Le fond des WC est noir de ? ... La baignoire n'a plus de couleur.

    Premier incident: les toilettes ne fonctionnent pas. Il faudra repositionner le flotteur - bonjour les risques sanitaires- pour faire cesser le bruit de la chasse d'eau . Cette anecdote plombe un peu l'ambiance mais elle fait peut-être partie de l'enseignement : "Qui veut être un bon apprenti, point ne craindra caca-pipi"!

 

(à suivre)

 

 

Partager cet article
Repost0
18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 14:47

Le  10 juillet2002, petite excursion à Hong Kong et départ pour le pays des Shaolins.

 

    Nous sommes levés assez tôt. Le buffet est copieux. Découverte du pain chinois moelleux et sucré. On change de l'argent et l'on part pour le Peak (vue panoramique sur Hong Kong), dans la quartier chic de l'île même de Hong Kong. Belle promenade en bus et déjeuner commun dans le restaurant panoramique. Visite du marché de Stanley. J'achète des bricoles. On commence à être pressé. Avant d'arriver à la gare, passage obligé devant un marchand d'appareils photos mais on dispose de 10 à 15 minutes pour faire ses emplettes. Je renonce à ce type d'achat. Qu'importe, les images resteront dans la tête et je partagerai mes expériences avec mes proches...

     On est drôlement enretard pour prendre le train et c'est un équipage fouilli qui court vers le wagon 1, au bout du quai évidemment!

     Mais le plus drôle, c'est qu'on n'était pas prêt à passer la frontière entre les New Territories et la Chine continentale. On avait mis 15 minutes à caser les bagages et voilà qu'il fallait ressortir, en catastrophe, avec les bagages! Les 5 filles qui partagent le compartiment couchettes et moi-même nous nous exécutons.

    L'ambiance à la "frontière" est tendue voire paranoïaque. On a un aperçu de ce que peut être le régime gouvernemental.

Sacha, la "leader" du groupe féminin est vraiment prise à partie par une femme militaire très austère. On est pris en photo...

    Une fois retournés dans le train, tout va mieux, sauf que les "douaniers" nous ont pris tous nos fruits!

    Queques fous-rires, le soir: style "Certains l'aiment chaud" avec les 6 filles dans le compartiment.

    Dodo vers 20h00, alors que d'autres sont partis consommer des bières chinoises ou discutent dans le couloir.

(à suivre) 

 

Partager cet article
Repost0
16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 17:04

    Je ne peux que penser aussi à mon KGB (Kabyle à la Grande Bonté) parcequ'il se bat pour ses enfants avec amour et parce qu'il a déjà peur de mes failles émotionnelles... Que faire d'une faille: la combler, la survoler pour aller plus loin ou même la traverser ? Il suffit de construire un pont suffisamment solide. Après tout, c'est beau une faille dans le paysage. Ca participe du relief. Mieux vaut un relief accidenté qu'une platitude vaine, à tout prendre.

    Même mon KGB (Kabyle à la Générosité Bienvenue) a ses failles ou ses crevasses. Un paysage aussi abrupte que certaines régions de Kabylie sans doute...

 

    Arrivée à Hong Kong le 09/07/2002

 

   Le nouvel aéroport est immense, à l'écart de la ville. L'architecture est belle, en vagues. Les dômes sont hauts. C'est beaucoup plus effilé que Roissy Charles de Gaulle!  Gainsbourg, une chanson! (sur le mode "J'ai vu New York"...)

   On attend le guide et une valise qui s'est égarée et qu'on ne retrouve pas.

   Direction le South China Hotel en bus avec Zélo qui commente: le pont suspendu, la croissance de la ville, le gain sur la mer, le pont sous la mer...

    Arrivés à l'hôtel nous montons nous coucher. Ouf ! La chambre est petite mais très correcte.

    Le dîner aura lieu dans un restaurant proche de l'hôtel. Je goûte les "noodles with babecued pork"! Excellent!  Le thé est servi à volonté.

    Avec moi, Maria, compagne de chambre, Rémi et Rosalie, un couple de grands voyageurs âgés, B et sa Maman.

    On revient à l'hôtel vers 10h30 non sans avoir acheté des "yeux de dragon", fruits proches des litchees.

    Extenction des yeux, justement, vers 23h00

 

(à suivre)

Partager cet article
Repost0
17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 08:35

Le 08 Juillet 2002   

 

Dans l'avion NZ17 qui nos mène à Aukland.

 

  Sur les conseils de B , mon Ami aïkidoka fidèle, la version manuscrite de ce journal commence par la fin, à la mode antique chinoise.

  Le premier tronçon, Papeete - Aukland, s'effectue sans problèmes. Le groupe est cependant privé d'un de ses jeunes membres, brillant pratiquant de Kung Fu.

  A ma gauche, deux fururs "champions", à ma droite S, l'un des organisateurs du Grand Voyage.

  En attendant l'embarquement, j'ai pu parler avec la Maman de B, âgée de 71 ans, qui sera du circuit. Une belle dame au regard profond de gentillesse et aux conseils sages : "Il faut bouger son corps même si l'on a mal, c'est comme cela qu'on reste en forme". On comprend qu'elle a donné beaucoup de sa personne et que son exigence (envers elle-même et les autres) doit être à la mesure de dont elle peut -et a dû- faire montre.

  On néglige trop, de nos jours, les anciens et les leçons de vie qu'ils peuvent nous offrir, parfois en une seule petite phrase.

 

Dans l'avion NZ71 qui qui devrait nous amener à Hong Kong...

 

  Les tarots m'avaient dit qu'il y aurait quelques bouleversements au épart. Outre l'absence du jeune membre, voici que le NZ71 a du retard...

  Il est 11h00 heure locale et nous n'avons toujours pas décollé. Heureusement qu'en face de l'arcane "Maison Dieu" figurait "Le Soleil", heureux présage (normalement!) pour la suite du périple!

  Durant le transit, encore une discussion avec la Maman de B, femme remarquable. B m'invite à un petit déjeuner. Je l'invite, sa Maman et lui, ce soir, à un dîner à Hong Kong... nous finirons bien par y arriver!

  S, l'organisateur, a l'air très dynamique et souriant. Les enfants se sont bien défoulés pendant le transit.

  Sur ce tronçon du vol, je suis détachée du groupe, entourée d'asiatiques et donc de sonorités étranges dépaysantes mais ça n'est pas pour me déplaire. On a l'impression d'être confondu dans un tout extérieur à soi... Vive la vacuité originelle!

  Le film pendant le vol : "I am Sam", difficile à voir jsqu'au bout pour moi, tellemnt il est touchant. Avec Sean Penn et Michele Pfeifer. Un père déficient mentalement, de 7 ans d'âge mental peut-il se voir dépossédé de l'amour de son enfant, peut-il se voir privé de son bonheur d'aimer sa fille par une société dite "normale"? Très bon film.

  Tous les espoirs me sont permis: je ne suis "que" psychotique maniaco-dépressive selon la nomenclature officielle. J'ai un QI supérieur à celui d'un enfant de 7 ans... C'est toujours ça de gagné. Ce film m'a émue aux larmes . Trop d'affect, trop d'émotion ... Peut-on reprocher à quelqu'un d'avoir trop de sensibilité? Les Shaolins ont peut-être une réponse à proposer, à leur manière.   (à suivre)

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de diane
  • : Elucubrations d'une "intelligence atypique" selon son"spécialiste"...
  • Contact

Profil

  • Diane
  • "Intelligence atypique"
  • "Intelligence atypique"

Rechercher